Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Quels sont les différences entre les techniques structurelles en ostéopathie

Quels sont les différences entre les techniques structurelles en ostéopathie

Le 17 juin 2025
De nombreuses personnes se questionnent sur les façons de pratiquer en ostéopathie. En prenant l'exemple des troubles musculo-squelettique, voyons comment on peut travailler un problème de plusieurs façons différentes.

Lorsqu’une personne est sujette à des troubles musculo-squelettiques, elle est tenté de se tourner vers des séances d’ostéopathie. Au moment du choix de son praticien, les techniques utilisées par le thérapeute pèsent lourd sur le choix de la personne. Cependant, ce sont des informations assez difficiles à trouver et à lire.

De l’ostéopathie pour tout le monde près de Massy et Igny

On entend souvent dire qu’il y a différents types d’ostéopathie, c’est une façon réductrice de dire qu’il y a différents types de techniques que les ostéopathes choisissent ou non de pratiquer. Mais dans l’ensemble, il existe toujours plusieurs techniques pour travailler sur un problème. Pour les troubles musculo-squelettiques, notre exemple, voyons ce qui existe.

La mobilisation pour de l’ostéopathie plus douce

La mobilisation est la base du travail articulaire, elle consiste à travailler les articulations dans le maximum de leur amplitude articulaire. On travaille les mouvements par des gestes doux mais vigoureux pour augmenter la souplesse des articulations et pour diminuer les douleurs mécaniques.

De l’énergie musculaire pour travailler les muscles et les articulations

Parfois, les articulations sont verrouillées par des tensions musculaires ou l’inverse, les muscles subissent des tensions liées aux problèmes articulaires. On peut donc travailler les articulations par de l’énergie musculaire qui consiste en des techniques de contracter relâcher. Le praticien amène le corps dans le mouvement qu’il veut travailler et demande une contraction opposée puis un relâchement pour augmenter la mobilité. Ces techniques servent aussi à corriger certains troubles positionnels.

Les techniques de cracking sur lesquelles tout le monde s’interroge

Il y a aussi les techniques qui passent par des craquements. Celles-ci sont nommées HVBA pour haute vélocité basse amplitude, autrement dit un petit geste rapide. Le but est de redonner de la mobilité par un geste sec et précis, occasionnant très souvent un crac. Le crac étant un bruit de bulle d’air dans l’articulation. Pour beaucoup ce sont des techniques de choix et pour d’autres c’est un moment redouté dans une séance, voire une peur. Souvent les gens se demandent si ces techniques sont incontournables.

Comment choisir entre ces différentes techniques lors d’une séance d’ostéopathie

En fait, on n’a pas besoin de choisir, toutes ces techniques peuvent soigner les mêmes troubles. Ce qui changera souvent c’est la mise en place de la technique, sa durée, les tensions provoquées. Parfois on ne peut pas mobiliser, parfois on ne peut pas faire craquer et ce n’est pas un mal, car il y a toujours une alternative pour obtenir le même résultat. C’est aussi pour cela que le praticien s’adapte à ses patients en répondant à leurs attentes. Il est vrai que parfois dans l’examen, un praticien pourra penser qu’une technique sera plus efficace qu’une autre, mais cela ne veut pas dire que les autres ne le sont pas. Ce que cela veut dire, c’est que les autres auront peut-être besoin d’être répétées dans la séance ou prendront plus de temps pour provoquer un soulagement. Mais cela ne veut pas dire que le patient sera moins bien soigné.

close
expand_less